Le pourquoi du comment de la chose.

Amis du jour, bonjour !

En cette semaine de rentrée, je me sens comme revigorée ! Se lever le matin éloigne le médecin !

Non, je plaisante. Humour noir. J’ai les yeux dans la bouche et une vague envie de les fermer qui ne me quitte jamais.

BIEN ! Osela comme dirait l’autre. Je vais donc en venir là où je voulais en venir.

Profond.

Bref.

L’autre jour, j’étais en pleine interaction avec les flux de génies, et j’ai eu une illumination.

Du genre, une vrai, une belle, pas une fausse illumination qui arrive aux paumés perdus en plein milieu de nulle part, réduits à bouffer leur chameau pour survivre… Je m’égare.

Cette illumination a pris la forme d’une phrase des Histoires Extraordinaires d’Edgar Allan Poe. Je cite : « Il est peu de personnes qui ne se soient amusées, à un moment quelconque de leur vie, à remonter le cours de leurs idées et à rechercher par quels chemins leur esprit était arrivé à de certaines conclusions. » Citation exacte parce qu’après tout, ce blog est chic et fort beaucoup intellectuel. Celui qui dit le contraire est un méchant pas beau.

Bref.

J’ai, en effet, beaucoup joué à ce « jeu » et ce depuis que le monde est monde, et seuls les plus de mille ans peuvent se souvenir d’une époque où je n’y jouais pas. Cela dit, je n’avais encore jamais essayé de remonter le cours des évènements qui m’avait amené à me retrouver dans une situation précise (et banale. Parce que, quand on se retrouve dans une situation relevant du wtf le plus complet, on a tendance à se demander pourquoi).

Alors, je me suis dit : « pourquoi pas ? »

Alors allons y.

Que fais-je en ce moment précis ? Je ne branle rien. Ou plutôt, si, j’écris sur mon blog.

Pourquoi ?

Parce que j’ai eu cette révélation.
Pourquoi ?

Parce que je suis allée aux toilettes.
Pourquoi ?

Pour faire ce que l’on fait généralement aux toilettes.

Pourquoi ?

Parce que… J’ai mangé ?

Pourquoi ?

Parce que je dois manger pour vivre ?

Pourquoi ?

Pourquoi vivre ? Ok, d’accord, on va essayer de faire autrement pour ne pas tomber dans une obscure parodie d’existentialisme.

Donc, que fais-je en ce moment précis ?

Je recommence ce jeu à la con.

Pourquoi ?

Parce que j’ai foiré le premier essai.

Pourquoi ?

Parce que ma situation de départ était sûrement trop pathétique/vague.

Pourquoi ?

Parce que… Je suis un poireau ?

Pourquoi ?

OK ! On arrête tout ! On va remonter à la cause première, et je n’ai absolument aucune envie de réécrire les méditations métaphysiques. Je commence à croire que ce jeu est tout à fait pathétique.

Peut être qu’en essayant un autre chemin ?...

DONC (troisième essai…), que fais-je ?

J’écris un article.

Pourquoi ?

Parce que je n’ai rien d’autre à faire.
Pourquoi ?

Parce que j’ai paumé mes polycopiés qui me permettraient de faire mes devoirs.

Pourquoi ?

Parce que je les ai jetés.

Pourquoi ?

Parce que j’ai une notion du rangement un peu personnelle, qui peut s’apparenter à un simple autodafé.

Pourquoi ?

Parce que je hais avoir des papiers qui trainent.

Pourquoi ?

PARCE QUE JE SUIS UN FOUTU POIREAU !

Ok, ce jeu est officiellement la pire idée que je n’ai jamais eu (non cher cerveau, ce n’est pas un défi). Je vais brûler une ou deux maisons pour aller mieux.

Sœur Gertrude, et vous, comment êtes vous arrivés là ?

Ps : je poste parallèlement sur Wordpress.