Qu'est ce que... La culture ! Petit exposé inintéressant pour les gueux du fond.

Amis du jour, du soir, du matin, de l’aube, du crépuscule, de la nuit, peu m’importe, BONJOUR !

Une si longue absence se doit d’être justifiée. Malheureusement, j’en suis incapable, donc, tant pis pour vous. Ca compte comme une excuse «  a passé toute une semaine affalée à regarder SG1 » ? Non, hein…

Bon, tant pis. Si vous êtes pas contents, c’est pareil. Na.

Aujourd’hui, un passionnant exposé sur la culture en général. Accrochez vous, ça démarre vite.

La culture a souvent été réservée à une élite privilégiée, possédant l’accès à la lecture et ainsi au savoir. La culture au sens strict incluait les sciences médicales, arithmétiques, botaniques, les connaissances artistiques et notamment littéraires… Bref, que des trucs passablement chiants mais qui faisaient bien quand on dînait avec ses beaux-parents le dimanche. Les saints détenteurs de la culture s’appelaient « l’instit’ », « le curé » et « le médecin », et il y en avait un de chaque par village, peuplé de gueux, donc infiniment respectés.

Mais le temps a passé.

Avec l’accès à l’école obligatoire, la culture s’est un peu propagée au peuple (beurk, des prolos °°).  Il ne faut pas exagérer, si la majorité de la population était désormais capable de lire, la vrai culture virile et moustachue appartenait toujours à une élite bourgeoise et aristocrate.

Pis arriva le 20^ème siècle.

20^ème siècle, haaaalalalalala… Temps de toutes les déviances. On en a marre de cette minorité qui se la joue le dimanche midi. Donc, qu’est ce qu’on fait ? On popularise ? Bonne idée, mais déjà fait. On va HARD-POPULARISER la culture ! Hamagad, que c’est beau…

C’est ainsi que des bureaucrates tordus inventèrent la CULTURE GENERALE (culture G pour les très intimes) !

Qu’est ce que la culture générale ? Un fourre tout bordélique. C’est là qu’on met tout ce qui commence à se développer. Le cinéma (avant qu’il n’acquiert ses lettres de noblesse, cela va de soi *rire bourgeois*), les émissions de variétoches à deux balles, la musique contemporaine, la bande dessinée, les romans de gare… Et tout un tas d’autres trucs autrement plus populaires que les Evangiles selon St Paul. Il arrive même qu’on reconnaisse une certaine noblesse dans un domaine délaissé par les intellectuels névrosés, et qu’on les hisse au rang d’art reconnu. Comme quoi, tout n’est pas égal dans cette masse immonde sonore et picturale. Et puis, la littérature s’inspire de ces images populaires pour atteindre plus de monde, la musique s’inspire de la littérature pour se donner un genre… C’est un mélange des genres qui se créer et qui donneraient la gerbe à tous les eugénistes ici présents.

C’est ainsi que dans le cours de français de Gertrude, on peut lire :

Mise en abyme : procédé Vache qui rit.

J’ai rien contre le mélange des genres, mais là, je crois qu’on peut parler de déchéance. Du bout des lèvres, Big Brother is watching you…

Sœur Gertrude. Et oui, tout ça pour ça.

Comments

[Kamazu]

Avant, je croyais que la culture G avait un rapport avec le point G.
J'ai honte.
(ce commentaire, en retard en plus, ne servait a rien?)

[Susanoo]

Que tu dis...

[gilberte]

susanoo merci de nous faire entrevoir ton quotidien...mais il n y a pas besoin d etre etudiant pour savoir que l alcool a dose consequente lance des debats originaux.

[Susanoo]

Et bientôt vous aurez droit aux soirées entre étudiants (si tant est que vous sortirez un peu de votre trou) et vous remarquerez la loi physique selon laquelle La Culture Générale prend une importance exponentielle directement liée au taux d'alcoolémie. Pour exemple: c'est ainsi que jeudi soir à 1h00 du mat', je me suis retrouvé à débattre de la population pauvre de Thaïlande avec un Gothique et un Réunionnais devant une partie de MarvelVScapcom3 (= 3 litres de bière)

[Shuranlev]

oups, c'est pas moi.